La Bougie du sapeur

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Bougie du sapeur
Image illustrative de l’article La Bougie du sapeur
Logotype du journal en 2016.

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Quasi-quadriennale
Genre Humoristique
Prix au numéro 2 F (1980)
4,90 € (2024)
Diffusion 200 000 (2016) ex. ()
Date de fondation 1980
Ville d’édition Paris

Directeur de la rédaction Jean d'Indy (2024)
Rédacteur en chef Jean d'Indy
ISSN 0761-6147
Le sapeur Camember (ici, sa statue à Lure) est la mascotte du journal ; il est représenté en haut de la première page.

La Bougie du sapeur ou la Bougie du Sapeur (la typographie du titre varie selon les numéros) est depuis 1980 un journal périodique humoristique français qui paraît tous les , soit quasiment[1] tous les quatre ans (les années bissextiles). Sont déjà parus 12 numéros d'une vingtaine de pages[2]. Le dernier date du et le prochain est prévu pour le .

Histoire[modifier | modifier le code]

Son nom a été choisi en hommage au héros de bande dessinée créé par Christophe, le sapeur Camember, personnage né un , dont on souffle donc les bougies d'anniversaire à cette date presque[1] quadriennale. Selon la BBC, il s'agit de la seule publication quadriennale au monde[3].

Le journal est tiré à 200 000 exemplaires et est distribué par Presstalis (ex NMPP). Il a été fondé par Jacques Debuisson et Christian Bailly. Son rédacteur en chef est Jean d'Indy, également directeur de la publication. À la fin du journal vendu 4 euros pièce se trouvait un encart à découper pour s'abonner pour tout le XXIe siècle pour 100 euros, jusqu'au numéro de 2012 où ces abonnements ont pris fin en raison de difficultés logistiques et de gestion.

Depuis le quatrième numéro, en 1992, « est sans reproche… » est le slogan de La Bougie du sapeur (jeu de mots sur l'expression « sans peur et sans reproche » entre « sapeur » et « sans peur »).

En 2004, en supplément du numéro 7, paraissait le numéro 1 de La Bougie du Sapeur - Dimanche, destiné à ne paraître que les qui sont aussi des dimanches (soit quasiment[1] tous les vingt-huit ans). Le prochain supplément accompagnera donc l'édition du dimanche . De même, en 2008, est paru le premier numéro du supplément La Bougie du sapeur - Madame, qui cède en 2012 la place à un autre supplément, La Bougie du Sapeur - Coquine . Le dixième numéro en 2016 comprend une rétrospective sur l'histoire du périodique[4].

Pour le numéro 8 de 2008, ainsi que les suivants, les fonds récoltés ont été reversés à une association s'occupant d'adolescents autistes[5].

Liste des numéros parus[modifier | modifier le code]

  • n° 1 : 1980
  • n° 2 : 1984
  • n° 3 : 1988
  • n° 4 : 1992
  • n° 5 : 1996
  • n° 6 : 2000
  • n° 7 : 2004, avec supplément La Bougie du Sapeur - Dimanche
  • n° 8 : 2008, avec supplément La Bougie du sapeur - Madame
  • n° 9 : 2012, avec supplément La Bougie du Sapeur - Coquine
  • n° 10 : 2016, avec supplément La Bougie du Sapeur - Collector
  • n° 11 : 2020, avec supplément Le Sapeur écolo
  • n° 12 : 2024, avec supplément Le Sapeur sportif

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Dans le calendrier grégorien, sont bissextiles les années divisibles par quatre mais pas par cent et celles divisibles par 400. Le Sapeur devrait donc paraître tous les quatre ans, de 1980 à 2096, 2100 étant une année non bissextile.
  2. L'intégrale des couvertures des numéros sur le site adamantane.net
  3. « “La Bougie du sapeur”, seule parution quadriennale du monde qui ne sort que le 29 février » Accès libre, Courrier International, (consulté le )
  4. « Le 29 février, La Bougie du Sapeur reparaît... quatre ans après », sur Le JDD,
  5. "La Bougie du Sapeur", le quotidien qui ne sort que les 29 février, site d'Europe 1, 29 février 2008.

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Page Facebook de La Bougie du Sapeur
    • Le journal ne possède pas de site internet, ce qu'il justifie par la logistique compliquée, la solidarité avec le déclin de la presse papier, ainsi que sa légitimité : un site accessible toute l'année remettrait en cause la périodicité particulière du journal. Néanmoins, une page Facebook fonctionne continuellement mais seulement pour donner des informations sur la parution.